Le terrorisme de l'extrême-droite  
   Symboles et codes de reconaissance  
 

Jusqu'au milieu des années 1980 il était facile de reconnaître des néo-nazis par leur tenue paramilitaire, bottes de combat noires avec lacets blancs, drapeaux nationaux, etc. Aujourd'hui la scène a quelque peu changé. On préfère adopter des symboles plus discrets, pour éviter les ennuis, et cette pratique a donné lieu à une codification symbolique de l'identité néonazie. Certaines marques de vêtements sont favorisées, comme les marques britanniques Londsdale, ou Consdaple car on peut y retrouver les lettres NSDA. D'autres marques sont portées pour une certaine connotation agressive contenue dans leur nom, comme Pitbull, Troublemaker, Masterrace, etc. Les firmes qui vendent ces produits sur le marché essayent bien sûr de se débarrasser d'une telle image en sponsorisant par exemple des équipes de foot de nationalité africaine ou en imprimant de nouveaux slogans comme « Londsdale for all colors ».
    
Les néo-nazis ont aussi récupéré certains symboles qui appartenaient autrefois aux gauchistes, comme par exemple porter des lacets rouges au lieu du blanc traditionnel, ou alors porter des drapeaux palestiniens pour démontrer leur antisémitisme.
     
Une autre manière de démontrer son appartenance sont des codes de chiffres et/ou de lettres. Par exemple, « 88 » signifie « Heil Hitler » (le h est le huitième chiffre de l'alphabet) et « 18 » Adolf Hitler (en Angleterre il existe un groupe néonazi réputé comme étant très violent qui se nomme COMBAT 18). Nul besoin d'expliquer que le « KKK » signifie KU KLUX KLAN, ni les « white power » ou les « white pride ».
     
À côté des symboles cachés, il existe aussi tout une panoplie de symboles.

Symboles du milieu néonazi

Il existe plus de 120 symboles néonazis qui expriment de façon ouverte ou cryptée l'idéologie de droite. En général, on peut diviser ces symboles en 2 catégories : ceux qui comportent des messages ouverts et ceux qui véhiculent des messages cachés. Ceux de la première catégorie ont un rapport direct avec l'époque du nazisme, comme la croix gammée et le sigle SS. Là, il n'y a pas différentes interprétations possibles.
    
Ceux de la deuxième catégorie ne sont généralement pas reconnaissables à première vue. Seuls les initiés reconnaissent les codes et signes, ce qui crée et favorise le sentiment d'appartenance à un groupe. Un non-initié ne sait par exemple pas que le chiffre 88 signifie « Heil Hitler » et que le chiffre 28 symbolise le réseau nazi prohibé « Blood and Honour ». Comme le milieu nazi est sous pression (Etat et loi), il s'éloigne de plus en plus des vieux symboles nazis classiques, il s'approprie de plus en plus souvent les symboles d'autres organisations (même de gauche). Il met ces symboles dans d'autres contextes adaptés à ses buts. L'idée très répandue que les skinheads sont des nazis est simplement fausse. Ici aussi, des manières d'expression d'autres groupes ont simplement été adoptées. Même les slogans et les symboles d'organisations anti-nazies ont été usurpés. Il est parfois impossible de savoir s'il s'agit d'une manifestation nazie ou antifasciste parce que ceux de droite se servent des mêmes slogans que ceux de gauche, naturellement avec une autre signification.

1. Symboles du 3e Reich national-socialiste :

La croix gammée
La croix gammée, également appelée swastika ou roue du soleil a été utilisée au début du 20e siècle par des groupes ésotériques, où elle signifiait le divin, l'univers en rotation, le bonheur et le cycle de la vie.
En 1933, les groupes national-socialistes en ont fait le symbole du national-socialisme et de l'Etat. Le drapeau de l'Etat national-socialiste présente une croix gammée noire dans un cercle blanc sur fond rouge. La couleur rouge représente la soi-disant pensée sociale du mouvement, donc le rapport avec la classe ouvrière. Le blanc représente le national-socialisme, c'est-à-dire la pureté, la clarté, l'immaculé. La croix gammée proprement dite symbolise la lutte pour la victoire de l'homme de race arienne et, bien sûr, le bonheur et le bien.

L'aigle du Reich
Depuis le Moyen Âge, l'aigle symbolise en Allemagne la puissance, le divin, le bonheur, mais aussi la force.
Le « Reichsadler » (l'aigle du Reich) est la forme stylisée de l'aigle romain et gothique. Cette forme stylisée qu'on trouve par exemple sur le drapeau de guerre suggère la modernité. Aujourd'hui, l'aigle est utilisé dans le monde entier comme animal héraldique et n'est plus à mettre en rapport direct avec le nazisme. Tout dépend du contexte. Depuis 1945, l'aigle est l'animal héraldique de la République Fédérale Allemande.

La croix de fer
Il s'agit d'une décoration attribuée pour la première fois lors de la guerre de libération de la Prusse contre Napoléon.
En 1939, la croix de fer modifiée devient la décoration la plus connue du 3e Reich. Elle n'est pas toujours liée à un contexte militaire ou viril. Même si cette décoration n'est pas à mettre automatiquement en rapport avec l'extrême droite, ce milieu y attache naturellement beaucoup d'importance. Elle est cependant aussi utilisée par les groupes de musique « métal ».

Angle/ triangle du « Gau »
Du temps du NSDAP et des jeunesse hitlériennes, ce triangle indique de quelle région, quel district (« Gau ») le porteur provient.
Aujourd'hui, les néonazis l'utilisent encore. Généralement, c'est le « Land » de provenance qui y figure. Partiellement, les anciens noms des « Gau » du 3e Reich sont encore utilisés. En juillet 2002, la cour de justice fédérale d'Allemagne a déclaré que ce triangle est un symbole NS et que son utilisation est défendue.

Marteau et glaive
Marteau et glaive croisés étaient censés représenter la communauté des soldats et des ouvriers. Ce symbole a notamment été utilisé par les frères Strasser qui ont conduit l'aile national-révolutionnaire du NSDAP.
À partir de 1929, c'était l'écusson de la jeunesse hitlérienne. Depuis les années 1990, c'est devenu le symbole de la révolution nationale, devenant de plus en plus populaire dans le milieu néonazi, vu que ce signe représente l'aspect socialiste du national-socialisme. Aujourd'hui, c'est le symbole des jeunes sociaux-démocrates et se présente sous forme de drapeau, d'écusson, de T-shirt et d'épingle.

Drapeau de guerre du 3e Reich
Ce drapeau a été créé en 1867 : une croix noire sur fond blanc avec un aigle impérial au milieu.
Dans le coin supérieur gauche figurait une croix de fer sur fond noir blanc rouge. Cette variante n'est pas prohibée, mais peut être confisquée par la police dans le cadre du paragraphe 86 concernant la lutte contre la mise en danger de la sécurité et de l'ordre publics.

Soleil noir
Le soleil noir est formé d'une croix gammée de douze bras ou d'une roue de 12 signes runiques « SIG » et représente pour les SS le symbole d'une religion païenne nordique.
Dans les milieux extrémistes de droite actuels, le soleil noir signifie « l'attachement à son identité propre et aux valeurs de sa propre ethnie ». Il continue à être très populaire chez les extrémistes de droite, les néonazis et la nouvelle droite. Contrairement à ce qu'on prétend parfois, le soleil noir n'est pas un symbole historique celtique, mais une invention des SS.

Sigle SS / tête de mort SS
Ce double signe runique « SIG », également appelé double éclair et le soleil noir étaient les signes distinctifs des SS (« Schutzstaffel »).
La tête de mort en tant que symbole guerrier, de combat apparaît déjà du temps des empereurs allemands et devient pendant le 3e Reich le signe de la fidélité inconditionnelle aux idées et à la personne d'Adolf Hitler. Une bague représentant une tête de mort était attribuée par les autorités SS comme signe d'une « valeur intérieure acquise par la lutte et le respect du devoir » et de la fidélité au « Führer ». L'utilisationde la tête de mort est défendue en Allemagne. C'est pourquoi les extrémistes de droite la portent souvent sous des formes camouflées, par exemple comme attache de ceinture.
  Roue dentée :
Au 3e Reich, la roue dentée, combinée avec la croix gammée, constituait le symbole de l'organisation du front ouvrier allemand (DAF = Deutsche Arbeiterfront). Elle faisait partie du sigle du parti libre ouvrier allemand (FAP=Freiheitliche Deutsche Arbeiterpartei) jusqu'en 1995, année de sa prohibition. Combinée avec les lettres FAP, la roue dentée ne peut plus être utilisée, mais sans ces lettres, son utilisation n'est pas punissable. Elle est très répandue chez certains groupes (Hammerskin, Freie Kameradschaft). Le NPD (Nationaldemokratische Partei Deutschlands) utilise également la roue dentée.  

2. Codes chiffrés / lettrés

Depuis les années 80, les codes chiffrés cachant des concepts, des noms d'organisations, des slogans et des formules de salutation prohibées sont utilisées de plus en plus souvent par des groupements de droite. Ces codes sont tatoués ou imprimés sur des T-shirts et d'autres vêtements. La plupart du temps, le chiffre correspond à une lettre suivant sa place dans l'alphabet : 1 = A, 2 = B, 3 = C etc.
    
Tout a commencé par le fait que le groupe rock « Hells Angels » devenu illégal avait changé son nom en « 81 » (HA). Il faut cependant remarquer que chaque « 18 » ne signifie pas nécessairement « Adolf Hitler » et que certains chiffres imprimés sur des vêtements n'ont aucune signification politique. C'est pourquoi il faut toujours tenir compte du contexte.

18 AH : 1 = A, 8 = H (18 = Adolf Hitler)

88 HH : 8 = H (88 = Heil Hitler); souvent utilisé comme composante de noms de groupes de musiciens, impression sur vêtements, formule de politesse dans des lettres.

28 BH :  Blood and Honour (sang et honneur) : 2 = B, 8 = H. « 28 » est le signe du réseau prohibé « Blood and Honour ». Depuis que ce nom ne peut plus être imprimé, on utilise le slogan « 28, vous ne pouvez pas nous empêcher d'exister ».

168 :1 : En 1995, le néonazi américain Timothy Mc Veigh a tué 168 personnes lors d'un attentat à la bombe. En 2001, il a été condamné à mort et exécuté. Le code 168 :1 indique le résultat de cet attentat.

14 Words : « 14 words » ou simplement « 14 » est l'abréviation de la phrase « We must secure the existence of our people and a future for white children » (Nous devons assurer l'existence de notre peuple et le futur des enfants blancs). Cette « profession de foi » est une citation du néonazi US David Lane qui était membre de l'organisation terroriste « The Order ». Les « 14 mots » sont souvent utilisés comme formule de salutation et figurent dans des textes de chansons et dans différents média.

Kategorie C / KC (catégorie C) : Dans le classement policier des fans de football, les personnes prêtes à se battre sont souvent appelées « personnes de la catégorie C ». Cette appellation est populaire dans les milieux de hooligans et de néonazis.

« Werwolf » (loup garou) :
« Werwolf » n'est pas seulement le nom d'un être de légende, mais aussi le nom d'une organisation SS qui voulait mener un combat de résistants clandestins contre les alliés victorieux, alors que la défaite militaire du 3e Reich était déjà acquise. Les membres de cette organisation ont tué un nombre inconnu de personnes qui refusaient de continuer le combat : soldats, civils et même représentants du parti. Quelques jours avant la fin de la guerre, des hommes et des femmes, dont une femme enceinte, ont été assassinés sans pitié par un commando « Werwolf » masqué dirigé par l'écrivain Hans Zöberlein parce qu'ils voulaient empêcher la défense complètement inutile de leur ville de Penzberg en Haute Bavière (Penzberger Mordnacht). Le nom de l'organisation provient du titre d'un roman de Hermann Löns, « Der Wehrwolf ». Le piège à loup (rune « GIBOR »), symbole du loup garou chez Löns, a été utilisé par des unités de combat pendant la seconde guerre mondiale et par l'organisation « Werwolf » susmentionnée. Aujourd'hui, l'organisation « Werwolf » véhicule une volonté de combat qui inclut l'anéantissement de l'adversaire politique. Ce nom est également utilisé par des groupes de musiciens ou des associations de sports guerriers ainsi que pour exprimer des menaces anonymes. Le piège à loup est également très répandu.

3. Autres symboles, messages cachés


Croix celtique :
Cette croix symbolise la « suprématie de la race blanche » et est utilisée de façon quasi illimitée comme signe du « white power ».
Parfois, la lettre « O » est remplacée par une croix celtique. Par son utilisation très répandue en Allemagne comme symbole des néonazis et du « white power », il est quasi impossible de ne pas considérer cette croix comme un symbole de racisme.  
RaHoWa / Racial Holy War :
Racial Holy War (RaHoWa en abrégé) signifie « guerre sainte raciale » et « lutte pour la race arienne ».
Le concept a été créé par la groupe US néonazi « World Church of the Creator » (WCOTC = église mondiale du créateur). Pendant les années 1990, il y avait un groupe de musiciens de ce nom. RaHoWa est utilisé comme slogan et comme code des néonazis ainsi que comme impression sur T-shirts etc.
  WAR/WAW (White Aryan Resistance)  (Weißer Arischer Widerstand) :
WAR / WAW (= résistance blanche arienne) est un slogan de combat utilisé comme étiquette commune du terrorisme d'extrême droite.
En fait, il s'agit du bras armé de l'anti-antifascisme.
White Power (WP) : poing WP :
White Power (« pouvoir blanc » avec le poing blanc comme symbole) par opposition au mouvement US « Black Power » (poing noir) souligne la suprématie de la race blanche.
À part la croix celtique, « White Power » en combinaison avec le poing blanc est le symbole le plus répandu dans le milieu néonazi.
  ZOG :
ZOG signifie « Zionist Occupied Governement » (gouvernement occupé pas les sionistes) et est utilisé par les néonazis pour dénoncer la soi-disant « conjuration mondiale sioniste ». De cette façon, on fait appel à la lutte terroriste contre la prétendue infiltration sioniste des gouvernements. Ce sigle antisémite est prohibé en Allemagne et n'apparaît par conséquent jamais en public.

4. Codes vestimentaires � styles et marques :

« Alpha Industries » :
Cette marque est fort appréciée dans le milieu néonazi à cause de la essemblance de son sigle avec celui de la SA (Sturmabteilung).
Alpha industries produit des blousons de qualité et n'a aucune liaison avec le milieu néonazi.
  « Ben Sherman » :
Pendant les années 60, le créateur de mode Ben Sherman était la vedette du centre culturel « Carnaby Street » à Londres. A cause de son style de vie extravagant, il était un personnage culte du milieu musical des « swinging sixties ». Au début des années 60, Ben Sherman est devenu le « Dieu des Mods », les « Mods » étant un mouvement de la jeunesse anglaise de cette époque. Les chemises typiques de Ben Sherman étaient portées à la fin des années 60 par les adeptes du mouvement des skinheads. Ben Sherman est la marque traditionnelle des skinheads et n'a aucune signification politique.
« Bomberjacke » (blouson d'aviateur)
Imitations des blousons légers des pilotes d'avions de bombardement de la deuxième guerre mondiale, ces blousons sont de couleur orange à l'intérieur et n'ont pas de col.
Ces blousons à effet martial et pourvus de différentes impressions ont beaucoup de succès parce qu'ils suggèrent une carrure impressionnante.
« Constable » :
Cette marque est fort appréciée dans les milieux néonazis à cause de la combinaison de lettres « NSDA »  ( NSDAP ).
Le mot anglais « constabler » signifie « policier ». Le sigle se rapproche de celui de la marque « Lonsdale ». Les vêtements de la marque Constable inventée par les néonazis ne sont vendus que dans des commerces néonazis. C'est le gérant de la firme d'extrême droite « Patria » de Landshut qui a créé « Constable » dès que Lonsdale a supprimé son contrat de livraison.
« Dobermann Streetwear » :
Le nom se rapporte à la race canine Dobermann. Les Dobermann ont la réputation d'être des chiens de garde agressifs.
Cette marque a de plus en plus de succès dans le milieu néonazi. 
  « Doc Martens » :
Doc Martens est une firme anglaise qui produit des souliers de travail très lourds avec pointe en acier. Ces souliers sont très appréciés dans le milieu des skinheads parce qu'ils sont considérés comme un signe d'appartenance à ce milieu et parce qu'ils peuvent servir d'arme grâce à leur pointe en acier. Porter des Doc Martens n'est cependant pas nécessairement un signe de sympathie pour les idées des nazis. 
« Fred Perry » :
Le joueur de tennis Fred Perry, originaire d'un milieu très humble, a gagné trois fois de suite le concours de tennis de Wimbledon et est devenu une figure de proue de la classe ouvrière anglaise.
La couronne de laurier est le symbole de la victoire. C'est une marque portée traditionnellement par les skinheads. La popularité parmi les néonazis s'explique par la liaison de la marque au milieu des skinheads et par le fait que les T-shirts sont partiellement pourvus de cols dans les couleurs noire, blanche, rouge. Les néonazis portant cette marque ignorent que Fred Perry était de confession juive. La firme se distancie explicitement des néonazis et appuie des actions antiracistes. 
« Hatecrime » :
« Hatecrime » signifie « crime haineux ». En Allemagne, ce terme est devenu un synonyme de « actions violentes racistes et néonazies ».
Aux USA, la définition légale de « hatecrime » est « une action illégale contre une personne, une propriété ou la société qui est motivée entièrement ou partiellement par les préjugés de l'auteur de l'action contre une race, une religion, un handicap, une orientation sexuelle ou une provenance ethnique/nationale ». Les néonazis se servent consciemment du mot « hatecrime » pour exprimer leur opposition à cette législation. Hatecrime est aussi une marque de vêtements commercialisée par des associations de néonazis. 
 « Lonsdale » :
La légende dit que « Lonsdale » était une association anglaise de sport et spécialement de boxe, dont auraient fait partie de nombreux skinheads pendant les années 60.
Aujourd'hui, c'est une marque de vêtements dont la popularité chez les néonazis se base sur les lettres NSDA (NSDAP) contenues dans le nom « Lonsdale ». Le style de vêtements a servi de modèle aux marques néonazies « Masterrace Europe » et « Constable ». En 1999, Lonsdale s'est distancié des clients néonazis et ne fournit plus de vêtements aux services de vente néonazis. Lonsdale appuie des initiatives culturelles antiracistes. 
« Masterrace Europe » :
En traduction, cela signifie « race dominante Europe ». Cette marque est très appréciée dans les milieux néonazis.
Elle est vendue exclusivement par des magasins et des maisons de vente par correspondance néonazis.
« New Balance » :
Le sigle de cette marque de souliers de sport est un « N » appliqué.
Les milieux néonazis interprètent ce « N » comme abréviation de « National-socialiste / nationaliste ». La mode sportive étant particulièrement appréciée dans certains milieux néonazis, cette marque de souliers y est de plus en plus répandue. New Balance s'est expressivement distancié de cette clientèle néonazie.
  « Patriot » :
Cette marque de vêtements vend des appliques, des autocollants, des épingles des vestes, des T-shirts et des pull-overs. Elle n'est vendue que par des magasins et des maisons de vente par correspondance d'extrême droite.
« Pitbull » :
Cette marque de vêtements dont le nom est celui d'une race canine réputée très agressive offre toutes sortes de vêtements.
La firme établie à Francfort/Main est proche du milieu rocker et hooligan. La marque est aussi vendue par des associations de néonazis.
  « Troublemaker » (faiseur de troubles)
Cette marque est appréciée dans les milieux de rockers et de hooligans. Troublemaker est également vendu par des magasins et des maisons de vente par correspondance néonazis.
 
     
 
table des matières